Nell’era di Internet è possibile trovare cose da fare inusuali, che certamente escono al di fuori della logica dei viaggi organizzati.
Come per esempio corsi di cucina giapponese. Come farsi sfuggire l’occasione di apprendere qualche segreto di una cultura così affascinante?
Sabato 14 Marzo, a Kyoto, saremo ospiti di Emi-san, e in 3h cercheremo di sperimentare dal vivo la cucina giapponese, cimentandoci nella preparazione di piatti tipici (speriamo!).
Probabilmente non saremo in grado di apprendere molto, ma data la naturale predisposizione giapponese ad essere schivi e chiusi nei confronti degli stranieri, poter cucinare con uno di essi sarà comunque un’esperienza degna di nota.
Del resto, visitare luoghi remoti come il Giappone ci permette di entrare in contatto con solo alcuni aspetti della vita quotidiana locale. I musei, le stazioni, i parchi, in generale, tutti i luoghi turistici, sono per definizione… turistici. E molto spesso, sono luoghi raramente frequentati dagli autoctoni. In 3 anni passati alla scuola di Ingegneria, a due passi dal Colosseo a Roma, sarò
passato davanti le vestigia romane, credo 2 volte, di cui una volta per la mia laurea.
Ecco quindi che poter partecipare a corsi di cucina giapponese, tenuti da giapponesi, in Giappone è un’ottima opportunità per toccare con mano aspetti diversi della cultura nipponica.
Oltre al corso di cucina, Emi-san offre un corso di ceramica. Credo sia scontato raccontarvi che faremo anche quello…
On n’a pas prévu d’emporter nos bokken et jo, ça prend trop de place ! 2-3 ptits shurikens alors?
Naan on va s’en sortir 🙂
Lutter pour avoir une place sous des cerisiers, c’est tout à fait ça. Je suis sûr qu’il y en a qui dorme sur place pour garder leur emplacement du lendemain !!
[url=https://dl.dropboxusercontent.com/u/64268271/DSCN2057.JPG]Le parc d’Ueno aux heures de pointes[/url]
[url=https://dl.dropboxusercontent.com/u/64268271/100_4609.JPG]Et sous les cerisiers, c’est plein aussi.[/url]
Et non, je n’ai pas pu m’assoir sous un cerisier. Il n’y avait pas/plus de place, à Ueno en tous cas.
Attention les japonais sont très nombreux dans les lieux touristiques (cette remarque peut tenir lieu de réponse à une des questions posée dans le post “Les Japonais”), à moins que ce ne soit un obscur lieux touristique sortant des sentiers battus.
Les japonais vont particulièrement sortir maintenant que les cerisiers vont montrer le bout de leur pistil (pourquoi le pistil? peut-être parce que journée de la femme oblige).
Les japonais n’ont pas beaucoup de temps à consacrer au farniente et ils ont plus d’argent que nous à emploi égal. Régulièrement les familles prennent une journée pour aller visiter ceci ou cela. Les actifs le font individuellement, les personnes âgées en tour operator.
Le Japon ayant une population bien plus nombreuse et bien plus vieille que la notre, on croise de très nombreux bus remplis de fringants grand-pères et de pimpantes grand-mères crapahutant à toute allure dans les hauts lieux touristiques japonais et leurs boutiques de souvenirs.
Lutter contre les Japonais pour avoir de la place sous le cerisier c’est déjà prévu 🙂 Mais je viens de Rome, ou les touristes envahis la cité tous les jours, donc je sais que c’est un peu dommage de “partager” son pays avec des étrangers. Mon envie est de pouvoir avoir des interactions plus profonde que simplement être dans le même endroit.
Donc, même partager la chasse aux cerisier avec les locaux, ce sera un façon de vivre le vrai Japon!