Le message de ce soir sera peut-être un peu plus court car nous sommes rentrés tard et fourbus.
La matinée a commencée par les contingences matérielles : la lessive. Nous avons une machine à laver qui fait des cycles de 30 minutes : c’était tout simplement parfait.
Nous sommes partis pour le marché typique de Kyoto, où nous avons repéré quantité de jolies choses que nous irons acheter lors de notre deuxième séjour dans l’ancienne capitale.
Le marché s’étend sur deux rues perpendiculaires, essentiellement, il est couvert, et certaines parties présentent des temples côte à côte avec des boutiques de mode…
Sinon, nous y avons vu beaucoup de nourriture, et surtout du poisson frais, mariné, séché…
Xim a enfin mangé des sushis !
Puis en route pour le matsuri (festival) : arrivée un métro, deux trains et un bus plus tard, des chars portés à épaules d’hommes (et ils ont l’air très lourds) sont promenés dans les rues. Tous sont aux « couleurs » du signe de l’année : le cheval. Les chars se battent aussi, chaque équipe essayant de renverser un autre char.
Près du temple, sans doute shinto mais les gardiens léonins à l’entrée nous ont fait douter, se trouvaient des dizaines de stands avec de bonnes choses à manger.
Premier carton rouge : il n’y avait aucune poubelle, donc la rue s’est transformée en poubelle géante, y compris dans l’enceinte du temple. Cela nous a assez choqué.
A 8 heures (pile, on est au Japon) les quatre premiers chars sont enflammés. Certains jeunes gens sont… Complètement bourrés au saké, veulent se battre, leurs copains les en empêchant. C’est folklorique.
D’ailleurs, les jeunes semblent être très fiers de porter les habits traditionnels, sans que cela passe pour quelque chose de ringard. Tant mieux : c’est beau.
Les Koma inu sont des figures shinto à la base, mais à priori ils peuvent être trouvés quelques fois dans des temples bouddhistes.
Afin de savoir, si on se trouve dans un temple bouddhiste ou un sanctuaire shinto, il faut donc semble-t-il chercher d’autres signes…
Temple bouddhiste: on devrait trouver une représentation de Bouddha, le dernier kanji nommant le temple est 寺 (tera, ji), comme dans Kyômizudera ou Kinkakuji.
Sanctuaire shinto: on peut y trouver diverses représentations d’animaux mythologiques (dragon, koma inu…) ou réels (renard…), le sanctuaire est annoncé par un torii, les derniers kanji du nom sont 神社 (jinja) comme dans Itsukushimajinja.
Il y a certainement d’autres différences, mais n’étant pas spécialistes, à chacun de les découvrir.
C’est super que vous ayez pu voir le Matsuri !