Les baleines d’Akureyri

septembre 30, 2017, In: Voyager

Akureyri, au fond du fjord d’Eyja.

2e ville du pays, 18 000 habitants.

Dans les plaines qui bordent le fjord, les fermes se succèdent, entourées de leurs champs, de leurs parcs à moutons laineux. Il faut avoir bien du courage pour être un mouton en Islande, sous la pluie et dans le froid.

Nous sommes partis assez tôt pour notre rendez-vous au port, pour embarquer sur un ancien bateau de pêche tout en bois, reconverti pour l’observation des baleines. Il allait certes moins vite que d’autres bateaux d’autres compagnies, mais il avait un cachet « authentique » qui était assez séduisant. Le guide / accompagnateur expliquait à Luca que les bateaux de pêche devaient être plus gros pour être rentables. Comme les armateurs islandais ne pouvaient les construire, ils ont fermés les uns après les autres. Maintenant, les bateaux de pêche islandais sont construits au Chili ou en Turquie…

Nous avons été armés de combinaisons de sauvetage rouge qui nous ont fait ressemblé à des bibendum, mais qui avaient le très grands avantage d’être étanches et coupe-vent. On y était bien au chaud. Et tant pis pour le look.

Avant de voir les baleines, on les entend : la mer était très calme, et soudain, on entendait un souffle puissant, avant de localiser un panache d’eau. Les baleines respirent environs six fois avant de plonger se nourrir dans les profondeurs du fjord pour trois à six minutes. Nous avons donc guetté les remontées des deux apnéistes qui nous ont fait l’honneur et le plaisir de leur présence. On sait où elles plongent, mais jamais où elles remontent. C’est la surprise.

L’après-midi, nous avons fait un tour dans Akureyri et dans son jardin botanique, plein de senteurs d’automne.

Demain, nous partons pour Eglisstadir (à l’Est). Nous ne pourrons cependant peut-être pas faire le tour de l’Islande comme prévu : en raison des fortes pluies, la route n°1 est bloquée au sud, au moins jusqu’à lundi. Il nous faudra donc certainement revenir sur nos pas et faire le tour dans l’autre sens. Et pour les merveilles du sud, il faudra revenir une autre fois.