La journée a été dédiée aux festivals traditionnels de Kyoto.
En fin de matinée, nous sommes allés au parc impérial de Kyoto pour le Jidai matsuri : un grand défilé est organisé, les participants étant habillés en costume d’époque, présenté par période historique.
Si la reconstitution me semble très réussi et attire énormément de monde, ce n’est pas un festival très amusant : ce n’est pas le carnaval de Nice, pas de cotillons ou de musique, pas de danse, pas de fête comme nous avions pu le voir dans d’autres matsuri. Tout est très solennel. D’ailleurs, il s’agit presque d’un défilé militaire.
Nous avons ensuite grimpé jusqu’à Kurama en métro, puis bus, puis à pied pour le dernier kilomètre (après le Fushimi Inari, plus rien ne nous fait peur), pour le festival du feu : les habitants fabriquent de grandes torches qu’ils promènent dans les rues pour s’attirer la bonne fortune. Là encore, je n’ai pas trouvé qu’il y avait une ambiance très festive, ou alors les festivités ont lieu pour les habitants, qui préparent leurs torches, s’apprètent pour le défilé, passe un temps particulier en famille. Tous les participants venant de l’extérieur sont de trop.
Kurama est un petit village et le train et les bus déversent soudain un flot de touriste et de Kyotoites curieux (et les plus prudents et avertis sont venus avec leur casse-croûte, parce qu’il n’y a pas une seule baraque à frite). Un flux de circulation est réalisé dans le village, pour que les gens puissent circuler et voir les différentes torches, fixes ou portées. Une bonne partie du parcours se fait cependant loin de toutes les manifestations. C’était un peu faire la queue pendant des heures dans une foule compacte.
J’ai surtout eu l’impression d’être là comme un cheveux sur la soupe, dans une fête locale et familiale. Et nous étions un paquet de cheveux.
C’est possible de faire mieux comme séjour au Japon ??? J’en doute !
Tes commentaires reflètent la même ambiance qu’un article récent du Monde : http://www.lemonde.fr/m-moyen-format/article/2016/10/21/touristes-etrangers-priere-de-ne-pas-deranger-les-japonais_5018052_4497271.html
La fête est dans la préparation de la fête, avec toutes les traditions peu spectaculaires pour un regard extérieur.