Une autre journée où le temps, devenu élastique entre deux aéroports, vous remplis les yeux et la tête. Nous nous sommes levés à 4 heures du matin (je vous ai déjà parlé du concept des « vacances » avec mon mari ?), pour pendre l’avion et survoler une mer de nuage durant les trois heures que dure le voyage. Mon livre m’a cette fois transportée en Corée, avec un arrière goût de Japon.
A l’arrivée, nous ne pouvions plus vraiment distinguer ce qui était des nuages et ce qui semblaient être des montagnes. Il y a des moment où les limites sont assez floues et trompeuses. L’Islande nous a accueilli avec fraîcheur et un peu de pluie. Mais comme dit le proverbe, en Islande, si la pluie ne te convient pas, attends 5 minutes. Nous avons pu constater la véracité du dictons plusieurs fois dans la journée. Un peu de pluie et beaucoup de vent, de quoi nous cuire un peu les joues et nous tonifier la peau.
Xim a eu l’excellente idée de réserver une visite guidée de Reykjavick avec un guide local qui nous a raconté avec beaucoup d’humour l’histoire de la ville (oui, Nelly, c’était un parcours pédestre de 2 km sans difficultés) où l’on apprends avec ironie que des meurtriers deviennent des vikings, eux-mêmes rehaussés au rang d’explorateurs, et c’est ainsi que les vainqueurs écrivent finalement l’histoire. Si l’entrée de Reykjavick n’a rien a envier à nos hideuses entrées de villes françaises, le centre a en revanche un charme incroyable, tout en couleur.
Notre logement de ce soir est exigu (et c’est un euphémisme), mais pour une soirée, ce sera parfait. Il est à 50 mètres de l’église de Reykjavick. Dans la vie, on ne peut pas tout avoir…
Et demain, nous partons sur la route n°1…
Oui j’ai une petite idée de la notion de vacances de Xim… Moi c’est carrément plus cool : avant hier 5.5 km avec 800m de dénivelé (ballade de 5h), hier 16km quasi rien de dénivelé (4h30) et aujourd’hui 12km avec 500m de dénivelé (4h). Bref les vacances ça repose c’est bien connu 😉