11h, Osaka
Nous attendons notre prochain avion pour Okinawa, devant un macha-latte.
Nous sommes arrivés bien en avance, hier, à l’aéroport, ce qui nous a permis d’avoir un niveau de stress proche de zéro. Nous avons survolé les Alpes, déjà saupoudrées de neige grâce aux pluies de ces derniers jours. Vue du ciel, la terre est toujours d’une incroyable beauté.
À Paris, les choses ont été un peu plus compliquées : il y a peu d’explication ou d’indication menant à la zone internationale de Roissy. Le contrôle des passeport a été interminable : deux à trois guichets ouverts pour une foule compacte et pressée. Vive la France.
Si on compare Air France et Emirates, la compagnie que nous avions prise la dernière fois, la seconde compagnie offre plus de confort. Nous étions bien installés, mais Emirates a des couvertures plus moelleuses, une mini brosse à dent et un micro dentifrice dans le pack de bienvenue et surtout, ce que j’aurais beaucoup apprécié : des boules quies. Un bébé a beaucoup pleuré pendant le voyage, et je crois que personne n’a vraiment dormi.
La cure de melatonine a vraiment fait son effet : à peine le cachet avalé que j’ai piqué du nez, même s’il n’était que 17 heures en France. Malgré la nuit un peu sportive, je ne me sens pas épuisée, Xim non plus, même si nous apprécieront grandement une douche et une bonne nuit de sommeil.
Le passage de l’immigration à été très long au Japon, mais c’est extrêmement bien organisé. Les files sont bien faites : comme on marche un peu tout le temps, on a toujours l’impression que cela avance. Un premier contrôle prend les empreintes et la photo, puis c’est le tour du « visa ». Il y a beaucoup de personnels pour encadrer toutes ces opérations, ce qui est très rassurant.
La première mission de Xim a été d’aller chercher le boîtier WiFi qui nous attendait à la poste du terminal 1. Nous sommes donc dès à présent connectés au monde (ou au moins au réseau).
À présent, nous attendons dans le terminal 2 notre enregistrement pour notre vol pour Naha.
Je crois que le macha-latte m’avait beaucoup manqué.
Okinawa, 20h30
Nous nous sommes posés comme une brique à Okinawa, grâce à un pilote de Peach, une compagnie low cost violette. Le terminal 2 de Naha est un peu sommaire, mais il fonctionne. Je n’en demande pas plusEn un coup de navette nous étions à terminal 1,où nous avons pu acheter les tickets pour l’aquarium d’Okinawa. Xim s’est un peu plaint, sur le coup : tout est tellement bien fait, tellement bien immobilier indiqué qu’il n’y a plus de défi à surmonter. Bon, personnellement, ça me va.
L’aéroport est à 7 station de notre hôtel en monorail. L’engin, extrêmement souple et silencieux volé entre les immeubles. La vision est très futuriste. On est un peu à Gotham City, version Hawaï. Parce qu’il fait chaud et humide : 30 degrés alors qu’on s’est gelé grâce à Air France.
Ce soir, nous avons trouvé un restaurant qui nous a servi des légumes sur fond de musique hawaïenne. C’était très pittoresque, avec les cuisiniers qui criaient à à moindre commande, remerciant les clients.
Malgré sieste dans l’avion, nos sommes cuits. Une bonne nuit de sommeil nous attend, avant de plus grandes aventures.
C’est étrange. J’ai une pleine poignée de petits sachets de bouchons d’oreille récupérés au fur et à mesure de nos vols avec Air France et, autre étrangeté, nous avons toujours crevé de chaud à bord de leurs appareils… Enfin vous êtes arrivés et il n’y avait même pas de turbulences (mais un bébé chouineur ; je crois que je préfère les turbulences)
Tu me mets quelques bouchons de côté, pour une prochaine fois ? 😀